Dès 6 ans
Une pépite iséroise ? Me voilà à mon tour à utiliser un « poncif » local pour mettre en avant une initiative de chez nous.
Pourtant, le terme ne me parait pas galvaudé. Depuis quarante-cinq ans, Lapiedfilm propose des documentaires animaliers sur la faune d’altitude et des documentaires sur la vie en montagne. « Nous voulons sensibiliser notre public à la beauté de la nature. Nos films appellent à la contemplation », souligne Véronique Lapied, elle-même réalisatrice, aux côtés de ses parents Anne et Erik Lapied. Leur objectif semble atteint si l’on considère l’ensemble des prix reçus pour leur travail : Meilleur film protection des espèces animales (Albert), Grand prix Nature du festival Nature et Environnement de Grenoble, Prix du Meilleur Film Naturaliste des Espaces Protégés de l'UE, Festival Ornithologique de Ménigoute (FR), Prix Mountains National Park (liste très largement non-exhaustive).
Leur dernier film « Sauvage - le chamois, l’aigle et le loup »
Leur dernier film « Sauvage - le chamois, l’aigle et le loup » (60 min) sorti à l’été 2023 montre la vie sauvage dans les Alpes à partir d’images prises sur une durée de dix années. Le film est une ode à la nature, qui offre des vues au plus près des chamois, aigles, loups et êtres vivants qui partagent leur territoire. « Plus de cinq mois de montage ont été nécessaires », précise Véronique Lapied, heureuse de présenter ce dernier film. Pour le moment, une tournée est prévue en Savoie ainsi que plusieurs dates en Isère : dimanche 5 novembre 2023 à Allevard, dimanche 19 novembre 2023 aux Adrets, mardi 21 novembre 2023 à Pontcharra et le 5 décembre 2023 à Varces.
S’immerger pour s’inspirer
Lapied a une particularité : « Nous assurons nous même le tournage, le montage et la diffusion de nos films ». L’équipe s’investit totalement dans ses sujets. « Nous passons de longues heures pour ramener de belles images, de la pêche, de la vie en montagne, dans le respect de la nature et des personnes que nous filmons », enchaine avec toujours autant de fougue Véronique Lapied. « De toute façon, avec les animaux, les imprévus sont toujours très nombreux ». Autre singularité : « Nous n’avons jamais de storyboard ou de scénario écrit à l’avance. Nous laissons la nature nous offrir les images. Cela permet de ne pas venir avec des idées préconçues. Dans nos films sur le Zanskar par exemple, les habitants ont compris que nous filmions leur vie au plus proche, pour transmettre. »
